Des Amis ...

                                                                                                              

La vie est une longue route, une route où l'on apprend, où l'on tombe, où l'on se relève pour continuer inlassablement vers ce que l'on croit parfois de façon insouciante, être une finalité ou un peu de bonheur.

Ces quelques vers maladroits sont là aussi pour relativiser ce que la vie peut nous apprendre, toujours dans la douleur hélas.

Puisse la vie vous apporter à vous qui lisez ces pages, un peu de bonheur, de liberté et d'espoir en ce que vous êtes réellement, que peut-être vous souhaitez réaliser, mais qui vous fait tant peur, au point de ne pas oser, parfois pour vous protéger.

Sachez qu'il y a toujours une place dans les coeurs pour vivre ce qui est écrit ailleurs pour notre progrés, sans avoir besoin forcément de juger.

GABRIEL


Ils m’ont tous adulés,
Parfois ils ont même profité,
De ce qui par moi pouvait leur être donné,
Par simple don et amour de l’autre tant aimé.

Cela s’appelait amitié,
En laquelle moi aussi j’avais fondé,
Quelques espoirs sans trop espérer,
De ce qui demain pourrait être fait.

Et j’observe maintenant tranquillement,
Tout ce monde qui vraiment,
N’a de cesse de juger,
Sans même une seconde avoir analysé.

J’ai alors connu celui qui m’a bafoué,
Qui par ses mots m’a blessé,
Même mon père n’aurait osé,
Un seul instant mon territoire violer.

Il y a celui qui s’est enfui,
Comme s’il me devait quelque chose vraiment,
Pourtant j’avais tant donné pour lui de ma vie,
Mais qu’importe, avec lui j’ai appris qu’il était comme le vent.

Il y a celui qui m’a souri,
Trop heureux qu’un prochain jour je défaille,
Que sur ma nouvelle route enfin je déraille,
Piètre attitude de celui qui était mon ami.

Et aussi il y a celui qui m’a toisé,
Comme pour mieux me juger,
Sans savoir qui j’étais,
Ni pourquoi ma vie un jour basculait.

Il y a aussi celui qui à tout prix,
A voulu changer ma vie,
Non pour que je vive autre chose de mieux,
Mais simplement pour que lui, réalise ses vœux piteux.

Il y a celui qui s’est éclipsé,
Lentement il a disparu,
Comme pour mieux se cacher,
Devant ce qui en fait dans sa propre vie le rendait si déçu.

Car tous sans exception et à jamais,
Ont dans leur cœur ce regret,
De ne pas avoir eu le courage un jour de se jeter,
Vers ce qui pouvait aussi les libérer.

Triste spectacle de ces amis entachés,
Par des jugements inopinés,
Où jamais l’autre est écouté,
Seule l’apparence est leur tasse de thé.

Ils n’ont rien vu de ce qui pouvait,
Peut être dans une vie avoir été,
De cette résignation par trop d’amour,
Devant ce qui semblait devoir exister pour toujours.

Ils n’ont pas su une seconde,
Penser au bonheur de l’autre dans ce monde,
Et à ce qu’il peut aussi ressentir,
Même quand son bonheur, doit l’autre faire souffrir.

Jamais au grand jamais, ils n’ont cherché,
Une seconde mon âme percer,
Pour essayer de comprendre toutes ces années,
Ou j’ai par amour tant donné et me suis finalement sacrifié.

Alors ils accusent la volupté,
L’age qui fait dérailler,
L’argent qui est convoité,
Mais jamais ils ne voient l’autre dans son intégrité.

Merci à vous qui m’avez tant jugé,
La bible vous le dit, du même bois vous serez jugé,
Mais moi la tête haute je veux vous donner,
Ce que vous m’avez si vite ôté.

Sans colère, haine ou esprit de méchanceté,
Vous devez par moi être pardonnés,
C’est ce que pour vous j’ai décidé,
Car ma vie sur d’autres valeurs est basée.

Mais merci ici quand même à celui qui est unique,
Qui pas un mot n’a su déverser,
Simplement sans me juger il m’a écouté,
Et enfin libre m’a laissé vers mon bonheur évoluer.

Celui là vraiment a compris où j’étais,
Et cette liberté il me l’a accordé,
Sans jamais me juger,
Sur tout ce qui est caché et qu’il sait ignorer.

Mais il est hélas seul sur ma route désertée,
Et ne sait combien parfois,
Il est bon par un autre de se savoir,
Un peu compris, surtout quand tous les autres vous ont quitté.

Alors soyez tous en paix,
De votre absence je saurai me passer,
La vie après tout est vraiment futilité,
Vous venez encore ici de me le prouver.

Et si un jour nos chemins se croisent en toute liberté,
Que mon bonheur affiché soit pour vous,
La preuve qu’ici bas l’on peut exister,
Même si les autres vous ont dénigrés.

Je vous aime tous et à jamais,
Vous qui jamais n’avez osé,
Pour de simples raisons étiolées,
Vers le bonheur une fois vous engager.

La vie est courte, il faut savoir en profiter,
Et quand on a tant donné,
L’on peut aussi pour le temps qui nous est encore accordé,
Savoir accepter ce qui de là haut nous a été envoyé.

GABRIEL                                                                                   Retour Haut de Page